
NOMADE PHYGITAL
“Attempt what is not certain. Certainty may or may not come later. It may then be a valuable delusion”(Richard Dirbenkorn)
Nomadisme Phygital
Capturer des moments fugaces dans un monde en constante évolution, où les sentiments et les impressions se déposent comme des sédiments dans le flux du mouvement et du départ.
MY STORY
Sylvain Doreau (né en 1964 à Paris) est un artiste “phygital”, Digital et peinture. Itinerant numérique international de l’animation et de jeux video, Il poursuit une carrière artiste personnelle en parallèle depuis 25 ans developpant une œuvres inspirée en partie par sa relation avec les paysages urbains Californiens ou il a sejourné 20 ans, ainsi l’impermanence qui a rythmé sa vie depuis plusieures decenies. C’est un pionnier de l’animation numérique qui depuis 30 ans travaille pour les plus grands studios de jeux et d’animation. Au grés des contrats, layoffs, burnouts, déménagements,et opportunités, choisies ou non, il a vécu de Paris a San Francisco, et dans la megapole de Los Angeles. Ces villes, leur geographies, cultures, grilles urbaines et climats ont grandement influencés son oeuvre. Il vit maintenant a Dublin en Irlande ou il s’oriente vers une oeuvre hybride, explorant de nouveau supports de diffusion, exposition et collection.
Né a Paris pres de la Bastille, Il grandit en region Parisienne, et est d’abord influencé par son grand pere, ferronnier d’Art avec qui il developpe un gout pour le dessin, le motif mais aussi le volume. De la forge, aux outils de modelage 3D, il étudie d’abord les Arts Plastiques, où il rencontre, les artistes du groupe Moment Synthèse, pionniers et explorateurs des “nouvelles” images numériques. Il est eblouis par les effets speciaux de Lucasfilm et par Star Wars. Le milieu des 80’s marque l’essort des images numeriques en Europe, aux Etats unis et au Japon, c’est aussi a ce moment l’essort de MTV et le debut d’une culture pop numerique debridée, innovante et tres libre. Après avoir choisi un parcours l’orientant vers la realisation audiovisuelle a l’ESRA Paris, il se forme sur le tas aux outils comme la Paint Box et les logiciels 3D, encore limités, et débute immediatement sa carrière en tant qu'infographiste 3D, travaillant dans des premier studios parisiens et les studios de post production de television qui commencaient a s’interesser a l’animation et aux images numeriques.
En 1989, il est un des tous premiers a rejoindre un studio pionnier de l’animation 3D et la realite virtuelle qui devient Medialab Paris, le laboratoire et incubateur technologique et artistique de Canal+ a ladite “grande” epoque du groupe. Mu par un elan creatif sans limites, une technologie fleurissante et innovatrice, Il y conçoit de nombreux génériques de télévision, collabore et anime aussi en 3D l’univers d’artistes comme les frères Di Rosa (Ephemeride Canal+). Kriki, Matt Mulligan (Projects VR) et réalise des projets, de video clips pour la musique, le cinema, de la mode pour Peter Gabriel, Francis Ford Coppola, Karl Lagerfeld. Pour close cette periode, il collaborare avec Moebius sur le tout premier project de long metrage 3D ou il recree l’univers graphique unique du maitre de la BD de Science Fiction.
A moins de 30 ans, il est deja une figure le l’animation numerique Europeene. Mais frustré par le manque de dynamisme Parisien et avide de nouveaux horizons, il prend un depart radical et rejoint DreamWorks Animation à San Francisco and 1997, travaillant sur "Antz" et "Shrek", où il devient layout artist et décorateur pour 'les premier films en animation numerique du studio et ou tout est a inventer. Apres avoir été une star en Europe, il experiment l’anonymat dans les enormes studios d’animation ou il est n’est qu’un maillon, certes passioné de la machine et il doit apprendre le nouveaux code de la culture d’entreprise au US. Transition difficile mais formatrice. Apres un breakup, et avoir beaucoup travaillé pour les autres, il desire retrouver la peinture et creer une oeuvre personelle. Il redémarre a San Francisco sa pratique artistique, influencé en majeure partie par la ville. Il s’oriente vers une peinture surréaliste gestuelle, avant de se diriger vers une pratique plus abstraite, influencée notamment par la “West Coast Experiment”, mouvement de la Bay Area crée par des peintres comme Richard Diebenkorn, ainsi que par les maitres de la pop comme Rauschenberg, et la demarche de Jasper Johns. Il commence aussi a utiliser la video et la photo comme un des support principal de son oeuvre avec la peinture. Il participw a des group shows dans la Bay Area at a Phoenix, AZ
Après avoir été remercié par le studio apres le film Shrek, il fait un burnout en 2001, et decide de quitter le rythme monotone des studios d’animation, retournant à Paris pour une residence d’été a Paris ou il se recentre vers la peinture. Une opportunité le rammene malgres tout rapidement à San Franciso, ou il fait une autre cassure radicale pour se diriger vers les jeux videos, chez Electronic Arts. Il s’installe alors dans un loft dans le centre ville qu’il transforme en atelier et espace privé d’exposition, le 6th street loft. Il y crée des œuvres abstraites et cinétiques inspirées par la vie nocturne de San Francisco, y organise des evenements et exposition regulieres, developpe un reseau de collectionneurs, et commence aussi a documenter en video la gentrification du centre ville.
En 2002-2003, après l'implosion de la bulle des dot-coms, le marché de l’Art s’écroule et il déménage dans le quartier de North Beach, où il développe une œuvre plus intime, ou la couleur et la structure dominent, inspirée par la cartographie urbaine. Il explore des thèmes de la mémoire, de l’impermanence et des émotions dans sa serie des "Cadastres exquis", inspirés par la grille urbaine de SF et ses quartiers, le Golden Gate Park et les rythmes quotidiens du brouillard qui envahi inexorablement la ville chaque soir et transforme la ville en navire fantome ainsi que l’humeur de ses habitants.
En 2010, il rejoint Lucasfilm pour travailler sur des projets Star Wars, collaborant directement avec George Lucas au fameux Skywalker Ranch, ce qui conclue un long cycle d’apprentissage, il commence a realiser des cinematiques de jeux. Apres de nouvelles layoffs qui rythme la vie des studios Américains, il quitte Sausalito qui l’a beaucoup inspiré et ou il avait élu domicile, forcé d’aller chercher de nouvelles opportunités a Los Angeles. Il part avec sa Wolkwagen beetle, un chat et un poisson rouge vers le grand mirage de LA ouvrir une autre page de on parcours. S’etant etabli a Santa Monica, Il collabore avec le géant du jeux Activision pour qui il realise des cinématiques pour les plus grandes franchises telles Call of Duty, ou il parviens, malgres des codes du genre tres stricts, a quand creer des projets relativement abstraits qui sortent du lot (“Ghosts” reste une reference du genre.
Son activité artistique personelle est enrichie par de nouvelles influences: La lumière éclatante des “beach towns” de la Californie du sud, l’immense tissus urbain, éclaté dans des dixaines de villes satellites, enserrées dans un inextricable réseau d’autoroutes, bondées en permanence, oppresant, et sans fin. Les nombreux musées et fondations d'art modernes locales ainsi qu’un monde de l’art et des galeries plus informel et organique contribuent a revivifier son oeuvre qui reste orienté vers le grilles prend un tournant plus “pop et post moderne”. Il comment aussi a composer des sountracks pour ses videos sous le pseudo de “Spacecargo”
Suite a une enieme layoff, il decide en En 2018, de mettre fin a l’American dream, la boucle étant bouclée. Il revient en Europe en Irlande s'installe à Dublin, tout en continuant sa carrière dans le jeu et l’animation vidéo et voyageant beaucoup, de Londres a l’Inde.
Les derniers travaux de l'artiste s’attachent a briser les codes des formats et des supports dits conventionels, pour s'orienter vers un art hybride, “Phygital” alliant supports traditionnels, papier, toile aux formats numériques. Il crée une expansion de l'œuvre proposant une alternative aux normes des formats d’exposition et de collection (petits OU grands formats, toile OU papier OU Video). L’oeuvre qui devient modulable et peut se decliner et ainsi “s’etendre” sur plusieurs supports, projection, NFT, prints et proposer aux collectioneurs et aux espace d’expositions, de nombreuses alternatives.